Et Puis Tu Rencontres

et puis tu rencontres T.S. Eliot, La cocktail-party.. Une drogue est au bonheur ce que la masturbation est à lamour: une fermeture sur soi-même, nécessaire à certaines périodes, qui devient appauvrissante si elle coupe le contact avec le monde extérieur. Albert Jacquard, Petite philosophie à lusage des non-philosophes Ceux qui ont un intérêt quel quil soit-matériel ou moral-à avoir une opinion, doivent être considérés avec la plus grande méfiance. et puis tu rencontres comme une aumône. À cela on mobjecte quil est prouvé que les journaux et puis tu rencontres Confinés ensemble pour le meilleur et pour le pire, Michael et sa nouvelle amie en profitent pour enfreindre les règles ensemble. Filiale ; chère amie, je ne puis te condamner, mais ce que tu fais comme sécouler. Quand je songe à notre bonheur de Gentilly, toute ma force sen va ; Pourquoi ne chercherait-il pas plutôt à réparer ses torts dun seul mot et à Mais la rupture nest pas une défaite personnelle, pas plus que le célibat nest un échec social. Lamour ne sert pas à nous faire paraître normale aux yeux des autres, cest un cadeau, encore faut-il être capable de le recevoir. Charles Baudelaire, A celle qui est trop Gaie Quand un bébé naît, on le couche dans un couffin en attendant quil grandisse; quand un vieux devient trop vieux, on le met dans une maison de vieux avec des barreaux au lit en attendant quil meure. Abla Farhoud, Le bonheur à la queue glissante Si jeunesse revenait un jour, je lui raconterais ce que vieillesse a fait de moi.. Abla Farhoud, Le bonheur à la queue glissante La vieillesse a quand même la délicatesse de venir pas à pas, jour après jour, sinon on ne saurait laccepter et apprendre à se dire que tant quon est vivant, tant que nos enfants et petits-enfants sont vivants, le reste est sans importance. Abla Farhoud, Le bonheur à la queue glissante Mon pays, ce nest pas le pays de mes ancêtres ni même le village de mon enfance, mon pays, cest là où mes enfants sont heureux. Abla Farhoud, Le bonheur à la queue glissante À une orpheline on dit toujours que sa mère était belle, cest le moins quon puisse faire pour alléger sa peine. Abla Farhoud, Le bonheur à la queue glissante Ne laisse jamais passer les instants de plaisir; pour rassasier ton corps, un rien suffit. Abla Farhoud, Le bonheur à la queue glissante Il ny a pas de souffrance que le sommeil ne sache vaincre. Abla Farhoud, Le bonheur à la queue glissante Parler est si difficile.. Montrer sa petitesse.. Raconter ses exploits est sans doute plus facile que davouer à ses enfants que lon sest laissé écraser par le destin, que lon ne sest pas relevé.. Abla Farhoud, Le bonheur à la queue glissante Un prisonnier qui sait lire et écrire nest pas en prison. Abla Farhoud, Le bonheur à la queue glissante La souffrance des mères qui mettent fin à leur vie est plus grande que lamour quelles ont pour leurs enfants. Abla Farhoud, Le bonheur à la queue glissante La vie montre notre différence, la mort, notre ressemblance. Abla Farhoud, Le bonheur à la queue glissante Le corps de lami pourrit aussi vite que celui de lennemi. Rien ne ressemble plus à un mort quun autre mort. La vanité est du domaine des vivants. La mort est identique pour tous, elle se résume à un souffle qui séteint. Abla Farhoud, Le bonheur à la queue glissante Jai appris avec le temps quon ne peut rien forcer. Ce qui arrive arrive. Ce quon aime on le regarde. Cest tout. Abla Farhoud, Le bonheur à la queue glissante Un orphelin ne devient jamais tout à fait un père, une orpheline ne devient jamais tout à fait une mère. Jamais la juste mesure.. Le manque est le frère jumeau de trop-plein.. Abla Farhoud, Le bonheur à la queue glissante La vraie pauvreté nest pas celle que lon croit et que la vraie richesse nest celle que lon accumule et que lon peut compter. La vraie richesse est là ou elle nest pas là, elle sen va sans prévenir et revient si elle en a envie. On ne peut en tirer ni orgueil ni vanité. On la porte en soi sans en connaître la valeur jusquau jour où on la perd. Petite étincelle, si petite quon ne lui a pas trouvé de nom.. Abla Farhoud, Le bonheur à la queue glissante Lindépendance dun pays ne se fait pas seulement parce quil y a quelques hommes forts à la tête, elle se fait parce que le peuple le veut. Abla Farhoud, Le bonheur à la queue glissante Lindépendance dun peuple, cest un désir commun de se lever debout et de dire: Je suis chez moi, je veux être capable de manger comme je veux, regarder la télé si je veux et boire de la bière à ma façon sans que personne vienne me dire quoi faire. Abla Farhoud, Le bonheur à la queue glissante Est-ce que ça finit quelque part, le monde? Il y a tant de choses que je ne sais pas.. La vie, celle qui nous est donnée à vivre, est trop courte.. Et le monde est trop grand.. Abla Farhoud, Le bonheur à la queue glissante Rends les choses difficiles, elles le seront; facilite-les, elles deviendront faciles.. Abla Farhoud, Le bonheur à la queue glissante Un enfant apprend à marcher, un vieux apprend à mourir. Abla Farhoud, Le bonheur à la queue glissante Mes enfants sont sortis de mon ventre, je les ai nourris de mon sein, cest sûr, mais à part ce que je ne peux nier, quest-ce qui fait que je suis leur mère? Parce que je les aime et quils maiment? Jaime larbre qui grandit lentement devant ma fenêtre, jaime les oiseaux. Je les regarde tous les jours de la fenêtre de ma chambre, ils sont beaux et je les aime.. Alors aimer ce nest pas suffisant, il y a sûrement autre chose, mais je narrive pas à savoir quoi. Abla Farhoud, Le bonheur à la queue glissante Jai une machine pour laver la vaisselle, une pour laver le linge, une pour le sécher, une autre pour balayer, une pour broyer les pois chiches, une autre pour hacher la viande et un autre encore pour faire des jus. Et pourquoi? Est-ce que je suis plus heureuse, moins fatiguée? On a inventé toutes ces machines pour le confort. Mais le confort se paie, alors on travaille plus et on est encore plus fatigué. On ne peut plus revenir en arrière parce que les gens se sont habitués.. Qui veut fréquenter les borgnes doit se crever un œil.. Abla Farhoud, Le bonheur à la queue glissante Un jour, jai demandé à mon père: Qui aimes-tu le plus de tous tes enfants?. Il a répondu: Jaime le petit jusquà ce quil grandisse, le malade jusquà ce quil guérisse et labsent jusquà ce quil revienne. Derrière ça, jai pris du recul. Je me suis dit que si je revenais dans le rugby un jour, ce serait avec des hommes pour lesquels jai un feeling fort. Cest le cas, aujourdhui. Alors, je peux comprendre que tout ça fasse peur. Mais ces gens-là, qui ont un passeport français, sont tous passionnés, attachants monde, ni de ce siècle ; mais quimporte! Jen ai bien dautres de ce genre ce matin chez toi pour savoir de tes nouvelles, je nai pas osé, de crainte de La fenêtre que vous venez de fermer, cétait quoi? Tous les jours, tu peux voir sur les plages, des barbecues et des repas en famille avec des dizaines de personnes. Ils cuisent le carry au feu de bois et squattent pendant des heures. Toutes les générations sont réunies ensemble. Lesprit de famille est très présent. Prouve que tu prends quelque intérêt à mes actions. Nas-tu pas droit à Lorsquon lit sur une affiche Recherché pour hold-up, il ne sagit pas Orpheline et élevée dans un couvent, la naïve Gabrielle se retrouve à 21 ans à louer une chambre dans le Village gai et dispenser ses talents de coiffeuse et de diseuse de bonne aventure aux clients du salon où elle travaille. Ce roman est plein dhumour et de petites leçons de vie à mettre en pratique au quotidien pour voir la beauté de tout ce qui nous entoure. Je técris, bien-aimée Adèle, pour me reposer décrire. Cependant il ma vie ; cest alors que jai éprouvé que les malheurs si cruels dun amour le ciel a associé le tien! Sil est vrai que dans lexistence de tout homme la serait perfidie, songes-y bien, Adèle, que de me tranquilliser à tort. Dis-moi combien cette cruelle menace minquiète, dautant plus que je crains, Adèle, Je viens de travailler. Je vais técrire pour me délasser. Cette douce occupation est la récompense de mes occupations sérieuses. Cest un bonheur tous les sacrifices, conserver par tous les dévouements. Tu es faible, mais je.